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Quand on parle de réduction ou de séquestration carbone, on peut alors parler de 3 catégories : carbone bleu, carbone vert et carbone marron
Le carbone bleu correspond au CO2 capté par les écosystèmes océaniques du monde entier.
Il s’agit principalement des marais, mangroves, varech ou herbiers marins (bancs d’algues).
Plus de la moitié du CO2 est capté par ces organismes végétaux marins. Et les zones humides séquestrent plus et plus vite de carbone qu’une forêt.
Aujourd’hui, l’artificialisation et l’assèchement des sols, la pollution de l’eau et le changement climatique impactent fortement les zones humides du monde entier.
Pour que les zones humides soient des puits de carbone efficaces, il faut donc qu’elles soient protégées et préservées.
Les forêts représentent le 2e principal puits de carbone naturel sur terre, après les océans.
Lors de sa croissance, un arbre absorbe du CO2 qu’il transforme par le processus de photosynthèse, conservant le carbone et rejetant l’oxygène.
Plusieurs facteurs ont un impact sur la quantité de carbone capté : l’âge de la forêt, les essences qui la composent, la qualité du sol, le climat. Ainsi un arbre ne va pas capter la même quantité de CO2 tout au long de sa vie : plus une forêt est ancienne, plus elle va capter de CO2. Les feuillus captent également à terme plus de carbone que les résineux.
Pour que les forêts soient des puits de carbone efficaces, il faut qu’elles soient entretenues et préservées.
Découvrez les projets forestiers de séquestration carbone que nous accompagnons en Nouvelle-Aquitaine.
Le carbone marron correspond au CO2 capté par les sols, notamment agricoles.
En captant le CO2 dans l’air, une plante absorbe du carbone. Lorsqu’elle perd ses feuilles, ses fleurs, ses fruits, ses racines… ou qu’elle meurt, elle se décompose et restitue ce carbone sous forme de matières organiques. Celles-ci sont enfouies dans le sol au fil du temps, fragmentées et minéralisées (ou respirées) par les organismes qui le peuple. Cette minéralisation libère des nutriments pour les plantes et également du CO2.
La séquestration du carbone dans les sols est donc possible à travers une restauration des pratiques d’utilisation des terres :
Découvrez les projets agricoles de réduction carbone que nous accompagnons en Nouvelle-Aquitaine.