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Le groupe Bacqueyrisses s’engage localement

Le groupe Bacqueyrisses s'engage activement pour la préservation du territoire en soutenant un agriculteur local pour la régénération de ses sols agricoles. Laurence Bernard, Responsable RSE du groupe Bacqueyrisses, a accepté de répondre à nos questions pour nous expliquer cette initiative.

Le groupe Bacqueyrisses en quelques phrases

Bacqueyrisses est un groupe familial implanté à Bordeaux depuis 1925, qui dispose aujourd’hui de 6 agences en Nouvelle Aquitaine et Occitanie ainsi que d’un réseau de techniciens itinérants lui permettant de couvrir tout le sud de la France. Le groupe propose une gamme complète de produits et services à destination des exploitants d’autocars et d’autobus. Spécialisé en réparation mécanique carrosserie et vente de pièces détachées autocars, autobus, la Société Bacqueyrisses outre les reconnaissances Ecovadis depuis 3 ans s’engage pleinement dans la mobilité durable.

Avez-vous mis en place une politique RSE ? Quels en sont les grands axes ?

Nous avons mis en place une politique RSE forte, dont les 3 grands piliers sont :

  • Diminuer notre dépendance aux énergies fossiles et réduire nos émissions de GES ;
  • Poursuivre l’amélioration de la qualité de vie et des conditions de travail de nos collaborateurs ;
  • Garantir l’éthique des pratiques en incarnant au quotidien nos valeurs dans nos relations avec nos parties prenantes.

Avez-vous réalisé le bilan carbone de votre entreprise ?

Nous avons réalisé notre premier bilan carbone en 2023. Parallèlement, nous avons initié des actions pour réduire notre production de GES en visant une conformité aux accords de Paris.

Parmi les principales actions mises en place :

  • L’installation d’ombrière rendant le site de Bruges autonome dans sa consommation d’énergie ;
  • L’achat de véhicules de livraison électriques et fait passer notre flotte de véhicules de fonction en 100% hybride ;
  • La proposition systématique de pièces de rechange reconditionnés aux clients ;
  • Le développement d’une offre pour convertir un bus thermique en bus électrique ;
  • Et bien d’autres actions comme la réutilisation des emballages de carton pour l’expédition de pièces, l’utilisation d’une GED bas carbone, l’utilisation de téléphones reconditionnés, l’utilisation du co-voiturage lors de nos déplacements, etc.

Quels partenariats avez-vous développés pour soutenir votre transition écologique ?

Nous avons développé plusieurs partenariats dans notre écosystème, notamment :

  • Rétrofleet, le leader du rétrofit électrique en Europe ;
  • EDF, pour l’installation des ombrières sur le parking pour la production d’électricité issue de l’énergie solaire ;
  • Carbo, pour la réalisation du bilan carbone et aide à la définition des actions ;
  • Insitu, pour accompagner le développement de notre RSE ;
  • Iveco (Reman), pour le reconditionnement des pièces permettant de limiter l’utilisation de nouveaux matériaux.

Quels sont les plus grands défis que vous avez rencontrés dans votre transition bas carbone ?

Notre ambition était de réduire l’empreinte carbone du transport en allongeant la durée de vie des véhicules et en les convertissant à l’électrique, tout en produisant une partie de l’énergie consommée via le solaire.

C’est tout d’abord un défi financier et économique. L’offre de rétrofit et l’installation des ombrières ont nécessité des équipements coûteux. Le retour sur l’investissement sera long et dépendra également du volume de clients.

C’est également un défi de montée en compétences techniques. Le rétrofit demande des compétences en mécanique, en électronique et en électricité qui demande de la formation et nécessite l’adhésion des équipes.

Comment avez-vous embarqué vos équipes dans ces changements ?

Pour embarquer les équipes dans notre transition, nous avons misé sur l’écoute, la co-construction et la transparence. Dès le lancement du projet RSE, nous avons initié des tables rondes pour recueillir ce que nous faisons de bien et ce que nous pourrions faire de mieux. Nous avons par la suite mis d’autres leviers en place tels que des questionnaires que la qualité de vie au travail, des campagnes de sensibilisation avec des affiches et des formations, ou encore un journal interne trimestriel pour informer les équipes sur nos actions RSE.

Et quel rôle jouent vos collaborateurs dans votre démarche de transition bas carbone ?

Tout d’abord, le magasin Reman nous fournit des pièces de rechange reconditionnées, que nous privilégions auprès des clients. Nous avons ensuite nos commerciaux qui proposent des offres commerciales pour ces pièces Reman et offrent des prestations de conversion de véhicules diesel en véhicules électriques. Concernant le tri des déchets, nos collaborateurs mettent en application des actions pour le tri des déchets à l’aide de containers. Ils respectent également les consignes d’utilisation des produits chimiques et les Fiches de Données de Sécurité. Enfin, chaque service se voit faire l’objet d’un point info hebdomadaire par les managers.

Sortie nature des salariés du site de Bacqueyrisses, pour développer la cohésion d’équipe (28 juin 2025).

Comment sensibilisez-vous vos clients/partenaires/fournisseurs sur votre engagement ?

Nous les sensibilisons à travers un questionnaire auprès de nos parties prenantes, sur notre engagement et sur les enjeux de notre entreprise. Nous avons ainsi pu réaliser une matrice de matérialité qui nous a permis de définir notre stratégie sur un horizon de 3 ans. De plus, un rapport RSE annuel est disponible sur notre site internet.

Quels objectifs à long terme avez-vous fixés ?

Nous avons fixé 3 objectifs principaux :

  • Confirmer que les investissements effectués diminueront notre impact carbone ;
  • Fidéliser nos salariés et faciliter le recrutement par notre engagement sur la qualité de vie au travail ;
  • Devenir un acteur incontournable du rétrofit dans le Grand Ouest.

Pourquoi avez-vous décidé de participer à un projet de contribution carbone sur le territoire ?

Depuis 3 ans, le groupe Bacqueyrisses a engagé plusieurs actions afin de diminuer considérablement sa consommation d’énergie carbonée et ses émissions de CO2. L’ensemble de ces actions ne nous permettent pas de mesurer à ce jour la réduction des émissions de CO2. Nous compensons le reste en contribuant à des projets de séquestration carbone tel que Tonnay-Boutonne.

Les projets ont été fixés à horizon 2028. Sur la partie environnementale nous devrions largement dépasser les accords de Paris.

Pourquoi avoir choisi le projet agricole collectif Union Entente, et son exploitation de Tonnay-Boutonne (17) ?

Ayant déjà mené une action de plantation d’arbres en Gironde, nous souhaitions participer à un projet pour régénérer les sols agricoles et de poursuivre ainsi notre rôle d’acteur engagé du Territoire de la Nouvelle Aquitaine.

Nous avons choisi ce projet pour ses nombreux impacts positifs :

  • Mettre en place des pratiques agricoles bas-carbone dans le secteur agricole ;
  • Augmenter la teneur en matière organique des sols et réduire leurs émissions de GES ;
  • Développer la vie dans le sol pour produire une alimentation saine.

Merci à Laurence Bernard, Responsable RSE du groupe Bacqueyrisses, d’avoir répondu à nos questions !

Retrouvez toute l’actualité de Bacqueyrisses :

Baptiste Le Besne

25 avril 2025
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