Le projet
Les pratiques mises en oeuvre dans les exploitations sont notamment :
- Introduire de nouvelles cultures dans la rotation à plus faible besoin en azote (légumineuses : lentille, pois chiche, pois de printemps)
- Améliorer les techniques de semis et espèces semées pour augmenter la biomasse produite par les intercultures longues.
- Augmenter les surfaces semées en cultures intermédiaires ou en cultures dérobées (semis en intercultures courtes).
Les pratiques ont également un impact sur d'autres enjeux environnementaux :
Qualité des sols :
L’augmentation des surfaces de couverts végétaux va permettre de couvrir des sols qui restent nu l’hiver et ainsi limiter l’érosion des sols. Cette action permet de préserver la qualité des sols.
Biodiversité :
Le fait d’augmenter la biomasse des couverts végétaux va permettre d’augmenter la quantité d’espèces présentes dans les parcelles. Cette action va aider au bon développement de la biodiversité.
Qualité de l’eau et de l’air :
Les couverts végétaux qui vont couvrir les sols en hiver auront aussi la fonction de limiter les pertes d’azote vers l’eau ce qui va améliorer sa qualité. Ces couverts vont faire de la photosynthèse c’est à dire qu’ils vont transformer le carbone de l’atmosphère en oxygène. L’implantation de légumineuses va permettre de limiter la présence de nitrates dans l’eau.
Consommation des ressources :
Avec l’introduction de légumineuses dans l’assolement, l’agriculteur va utiliser beaucoup moins d’azote ce qui permet de limiter la consommation des ressources.