Le concept de « neutralité carbone » désigne l’équilibre entre les émissions de gaz à effet de serre, naturelles et d’origine humaine, et l’absorption du carbone de l’atmosphère par les puits de carbone. Sur cette page, nous vous donnons des clés pour (mieux) comprendre pourquoi et comment atteindre l’objectif de neutralité carbone.
La neutralité carbone vise, à l’échelle mondiale, à absorber toutes les « Émissions Carbone » issues de l’activité humaine en séquestrant le carbone, ce qui permet leur maintien en dehors de l’atmosphère sur le long terme. La neutralité signifie l’équilibre entre les émissions et la séquestration du carbone. Cela revient à minimiser les émissions issues de l’activité humaine et à séquestrer autant de carbone que nous en émettons de manière à stabiliser son niveau de concentration dans l’atmosphère.
La neutralité carbone est l’une des ambitions premières de la stratégie nationale bas carbone
La neutralité vise à contenir l’augmentation de la température moyenne en deçà des 2 degrés conformément aux préconisations du GIEC (Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat) et limiter ainsi les impacts du dérèglement climatique. Sans un plan de réduction drastique des émissions de ces gaz à effet de serre dans l’atmosphère, le climat continuera à s’emballer.
Pour atteindre la neutralité carbone, nous devons :
Un puits de carbone est un « réservoir » qui stocke, par un mécanisme naturel ou artificiel, le carbone atmosphérique sur le long terme. Les principaux éléments naturels de captation et/ou de séquestration du carbone sont les océans, les forêts, les sols.
Ces réservoirs ont cependant une capacité de stockage limitée. Même si nous travaillons au développement ou à la pérennisation des puits de carbone, la Terre n’aura jamais la capacité de séquestrer la quantité de carbone que nous émettons actuellement. Réduire nos émissions est donc indispensable pour atteindre la neutralité.
Que nous soyons citoyens, acteur public ou privé, cela signifie :
La réponse est non. Le fait de compenser ses émissions en finançant des projets de réduction ou de séquestration du carbone en dehors de sa chaîne de valeur ne peut « annuler » ses propres émissions. La neutralité carbone n’a de sens qu’à l’échelle mondiale. Cependant, la contribution volontaire à ces projets est capitale car elle permet le développement ou la préservation de puits de carbone nécessaires pour atteindre un objectif collectif de neutralité carbone.
Afin de limiter les impacts du dérèglement climatique, l’objectif de neutralité carbone doit être mondial. Cependant, chacun peut y contribuer dans son périmètre de responsabilité. C’est pourquoi on évoque la neutralité carbone à l’échelle européenne, nationale ou territoriale, voire même d’une entreprise ou d’un individu.
Même si le terme est discuté (cf. Note : Les avis de l’ADEME Mars 2021_la neutralité carbone), nous sommes convaincus, à la Coopérative Carbone, que travailler à l’échelle territoriale en dehors et/ou à l’intérieur de son champ de responsabilités permet de mettre en œuvre des plans d’actions de réduction au plus près des sources d’émissions.